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SIN TIEMPO
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" SIN TIEMPO : C’est un projet solo qui à été lancé il y a six mois. J’ai sorti un premier EP «BLUE», début mars, et il y en a un deuxième qui va arriver en octobre. "

Pour nos distilleurs, est-ce que tu peux présenter le projet en quelques mots ?

 

SIN TIEMPO : C’est un projet solo qui à été lancé il y a six mois. J’ai sorti un premier EP «BLUE», début mars, et il y en a un deuxième qui va arriver en octobre.

 

https://soundcloud.com/sintiempo/sets/blue

 

«Sin Tiempo», des origines espagnoles ?

 

C’est de l’espagnol oui, ça signifie intemporel.

L’idée c’est de jouer là-dessus. Au début j’avais le désir de sortir du tempo classique, du 4 par 4 habituel. Au final j’y reviens quand même très souvent mais bon ce n’est pas grave (rires).

 

Tes influences, dis nous si on se trompe : Rival consoles, Nicolas Jaar, Caribou, LCD Soundsystem, Flying Lotus, Shigeto, Radiohead…

 

Qu’est ce qui t’attire chez ces artistes et ces sons électroniques très épurés et progressifs ?

 

Ce côté progressif c’était vraiment l’idée.

Rival consoles c’est super bien, c’est des islandais, ils sont complètement ailleurs ! Ils ont signé sur Erased Tapes, moi j’adore ce label avec Nils Frahm. C’est super frais, novateur.

 

Tu es issu d’une formation classique (conservatoire de Lyon), que cela t’a t-il apporté dans tes projets musicaux, et pour Sin Tiempo en particulier ?

 

En fait je suis issu d’une formation musiques actuelles au conservatoire, c’est un gros mélange de musiciens qui viennent d’horizons totalement différents, ça va du hip hop à la chanson française en passant par le rock et les musiques électroniques. Tu rencontres plein de personnes et tu joues avec eux donc tu découvres, tu apprends.  

 

À partir de quel moment t’es-tu intéressé à la M.A.O. (Musique Assistée par Ordinateur) ?

 

Un jour j’ai découvert un logiciel qui traînait sur l’ordinateur de mon père et j’ai commencé à essayer des choses. Au début c’est impossible, tu comprends rien, ça ne rime pas à grand chose. Puis petit à petit, tu arrives à faire des morceaux.

 

Quel est ton processus créatif, comment construis-tu un titre, quelles sont tes étapes ?

 

Ca vient assez naturellement, c’est une histoire de moments. Mes morceaux se construisent suivant des nuances, des déclics, je vais jouer quelque chose de manière aléatoire et puis j’ajoute des sons qui me paraissent en adéquation et, petit à petit, le morceau s’assemble. A mon avis c’est beaucoup de chose qu’on emmagasine en écoutant d’autres musiques et que tu retranscris avec ta propre sensibilité.

 

Quelle salle ou festival te fait le plus rêver pour une future date ?

 

Euh…laisses moi réfléchir, il y en a énormément ! (rires)

Il y a de nombreux festival que j’aimerais faire comme le Sonar à Barcelone. Même si aujourd’hui ce festival devient de plus en plus grand public par rapport à ses débuts mais ils conservent le côté dénicheur de talent. Et puis dans mes gros objectifs  il y a par exemple le festival des Inrocks avec notamment le concours Inrocks lab où je suis actuellement engagé.dans un futur proche.

" Mes morceaux se construisent suivant des nuances, des déclics, je vais jouer quelque chose de manière aléatoire et puis j’ajoute des sons qui me paraissent en adéquation et, petit à petit, le morceau s’assemble. "

Les Inrocks Lab c’est un formidable tremplin pour les jeunes talents français, ils ont révélé les Feu ! Chatterton,  Cocoon, Stuck In The Sound, The Dodoz, les Naive New Beaters ou encore Christine and The Queens.

 

Qu’est ce que ça te fais d’y avoir participé cette année ? 

Pour notre part on était présent le soir de ton live aux open-mics lyonnais et on à vraiment pris une gifle monumentale. D’ailleurs l’aventure continue pour toi car tu as été sélectionné parmis les 15 lauréats.

 

Je l’avais déjà fait avec Hexagone il y a maintenant deux ans pour les open mics à Paris. Je connaissais donc déjà un peu le principe. C’est un très bon tremplin, bien pensé. Si tu souhaites développer ton projet c’est vraiment une opportunité à saisir !

Puis ça te permet aussi de voir ce que vaut ton travail. C’est une façon de voir comment peuvent réagir les gens sur ce que tu réalises, notamment aux yeux des professionnels de la musique. Cette année j’ai en plus la chance d’être dans les 15 derniers et de jouer à la gaieté lyrique à Paris.

 " Mon but c’est d’être présent le plus possible sur scène en développant ce côté électronique, le chant, et en essayant de proposer quelque chose de pas  trop facile, une vrai performance. "

Comment vois-tu évolué le projet, quelles sont tes ambitions à l’avenir ?

 

C’est de jouer, jouer et encore jouer ! (rires)

Mon but c’est d’être présent le plus possible sur scène en développant ce côté électronique, le chant, et en essayant de proposer quelque chose de pas  trop facile, une vrai performance. Et puis surtout de  faire un bon deuxième EP. J’y travaille à fond en ce moment, je commence à avoir des pistes. C’est le début d’une aventure super forte en tout cas.​

Merci à : Paco del Rosso (Sin Tiempo) / Samy Chambéry /Suzon Marin / Les inrocks Lab

 

Propos recueillis par Julien Gatto

© 2015 by La Distillerie

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